Questions / Réponses

Infos alcool

C’est quoi une consommation modérée d’alcool?

On considère une consommation comme modérée, peu problématique, lorsqu’une personne boit raisonnablement, c’est-à-dire pas plus de 2 verres standard par jour pour un homme et 1 verre standard pour une femme, et cela pour des individus en bonne santé et de façon adaptée à la situation.

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Est-ce vrai que les femmes supportent moins bien l’alcool que les hommes?

Le corps d’une femme comporte en moyenne davantage de tissus adipeux et moins de liquide que celui d’un homme. L’alcool, plus facilement soluble dans l’eau que dans la graisse, se diffuse avant tout dans le liquide corporel. A poids égal et à quantité égale d’alcool consommé, la concentration d’alcool dans le sang est donc généralement plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Par ailleurs, les femmes disposent d’une quantité moindre d’enzymes contribuant à l’élimination de l’alcool. Celle-ci se trouve ainsi ralentie.

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Comment puis-je savoir si quelqu’un est alcoolique?

Etre dépendant de l’alcool, être alcoolodépendant, c’est selon le médecin alcoologue français, le Dr. Pierre Fouquet, «la perte de la liberté de s’abstenir de boire». Etre dépendant de l’alcool, c’est voir son existence envahie par l’obsession de boire au détriment de tous les autres centres d’intérêt : affectifs, sociaux, professionnels. Néanmoins, l’alcoolodépendance étant considérée comme une maladie, seul un médecin peut porter ce diagnostic.

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Pourquoi est-ce si difficile pour une personne ayant un problème d'alcool de le reconnaître?

Quand une personne a des problèmes avec sa consommation d’alcool, elle est souvent dans le déni. Elle peut penser et même fortement croire qu’elle boit comme tout le monde et qu’elle peut arrêter quand elle le veut, si elle le veut. On appelle cela le déni, un mécanisme de défense qui permet à la personne de mettre à distance la réalité problématique de sa consommation.

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C’est quoi la codépendance?

La codépendance, c'est une succession d'attitudes et de réactions développées par l'entourage pour aider la personne dépendante, mais qui, finalement, finit par rendre les proches eux-mêmes malades sans que la situation s'améliore en définitive.

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Alcool au travail: enjeux

Quels sont les principaux impacts négatifs de l’alcool au travail?

Les problèmes liés à une consommation d’alcool inappropriée au travail génèrent des coûts économiques considérables pour les entreprises: absentéisme, perte de productivité, fiabilité réduite, risques pour la santé et bien d’autres conséquences pouvant charger les coûts de fonctionnement de l’entreprise.

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Y a-t-il beaucoup d’accidents de travail liés à l’alcool?

Selon diverses recherches et études internationales, la consommation d’alcool est l’une des causes que l’on trouve dans près de 15 à 25 % d’accidents de travail.

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Y a-t-il des professions, des contextes où l’on boit plus?

On retrouve davantage de consommations d’alcool dans des contextes où la personne est souvent en rapport avec le public ou alors quand elle se trouve isolée, travaille de nuit et endure une certaine pénibilité physique.

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Arrive-t-on à expliquer pourquoi les gens boivent au travail?

Il n’existe pas de réponse simple et généralisable à cette question. Des facteurs de vulnérabilité génétique, une enfance difficile, des problèmes familiaux ou un contexte professionnel stressant sont autant de facteurs qui peuvent donner un sens à une consommation inappropriée d'alcool sur la place de travail.

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Y a-t-il un lien entre stress et alcool au travail?

Des facteurs stressants, ou ressentis comme tels, peuvent contribuer à une consommation inappropriée d’alcool au travail et/ou en dehors. Mais le stress à lui seul ne l’explique pas.

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Bases légales

Y a-t-il une loi interdisant de boire au travail?

Il n’y pas de loi fédérale interdisant de boire de l’alcool sur le place de travail, mais il existe un article de loi qui donne à l’employeur la possibilité d’édicter un règlement interdisant ou restreignant une telle consommation. Par mesure de sécurité et pour prévenir des accidents et maladies professionnels, de plus en plus d’entreprises ont un règlement interne concernant la consommation d’alcool.

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Peut-on demander à un collaborateur, que l’on soupçonne d’être sous l’emprise de l’alcool, de souffler dans un éthylomètre?

Face à la responsabilité croissante de l’employeur en cas d’accidents sur la place de travail, il peut être tentant pour l’encadrement de vouloir faire des tests d’alcoolémie. Or tout test va à l’encontre de la protection de la personnalité. Pour que de tels tests soient effectués, il faut soit l’accord de la personne concernée, soit que de telles mesures soient inscrites dans le règlement interne de l’entreprise. Toutefois, ces tests ne peuvent être conçus que s’il existe un risque réel pour la sécurité.

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Quelle est la responsabilité du cadre et de l’employeur en cas d’accident d’un collaborateur lié à l’alcool?

En cas d’accident de travail lié à l’alcool, l’employeur comme le supérieur hiérarchique peuvent être mis en cause, surtout s'ils n’ont pas tout mis en œuvre pour prévenir de tels accidents. L’employeur peut voir engagées ses responsabilités civile et pénale en cas d’accident. Le cadre peut lui aussi voir sa responsabilité pénale engagée si son inaction a favorisé l’accident de travail.

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Peut-on licencier une personne alcoolique?

Licencier quelqu’un pour des problèmes d’alcool peut être considéré comme abusif; par contre, on peut licencier quelqu’un parce que ses prestations de travail ,en baisse, ne correspondent plus à son cahier des charges.

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Quelle est la responsabilité de l’employeur lors d’apéros et autres fêtes du personnel?

Par mesure de sécurité et pour prévenir la santé des collaborateurs, de nombreuses entreprises ont réfléchi à l’organisation d’apéros où l’alcool ne coule plus à flots et où de nombreuses boissons non alcooliques sont proposées.

Pour les fêtes du personnel intra ou extra muros, beaucoup d’entreprises mettent sur pied diverses actions pour permettre un retour en toute sécurité des personnes ayant trop abusé de la boisson.

Néanmoins, et à l’heure actuelle, il semble qu’en cas d’accident survenu après une consommation d’alcool sur le lieu de travail ou lors d’une fête du personnel, la responsabilité de l’entreprise ne soit pas engagée.

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Politique d’entreprise

A quoi cela sert-il de mettre sur pied une politique alcool en entreprise? 

Il existe au moins 5 bonnes raisons d’implanter une politique alcool en entreprise : réduire les coûts indirects, augmenter la sécurité, appliquer la loi pour protéger la santé des travailleurs, créer un climat de travail positif et enfin assumer un devoir éthique et social.

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De quoi faut-il tenir compte pour implémenter une politique alcool au sein de l’entreprise? 

Avant de se lancer dans l’élaboration d’une politique alcool au sein de l’entreprise, il est important de tenir compte du contexte professionnel, de l’histoire et de la culture d’entreprise. Par ailleurs, il est recommandé de disposer du soutien du plus grand nombre possible de collaborateurs.

Si les avantages sont nombreux à mettre sur pied une telle politique (sécurité, cohérence, responsabilité de l’employeur, clarté des mesures), elle peut aussi engendrer des résistances. C’est pourquoi Addiction Suisse vous propose un guide.

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Gestion des dysfonctionnements

Comme réagir si un cadre pense que l’un de ses collaborateurs est sous l’emprise de l’alcool? 

En tant que responsable hiérarchique, le cadre se doit d’intervenir, par mesure de sécurité, s’il pense que l’un de ses subordonnés est sous l’emprise de l’alcool. Non pas en termes de consommation d’alcool, mais en termes d’inaptitude à faire son travail.

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Pourquoi est-ce si difficile d’aborder le sujet "alcool au travail"? 

Même si les temps ont changé, la consommation excessive d’alcool, et encore plus quand elle est constatée au travail, reste un sujet tabou. Le responsable hiérarchique peut avoir l’impression qu’il entre dans la sphère privée de la personne en abordant le sujet. Quant à la personne "ayant le problème", elle pense souvent ne pas en avoir. Se pose alors la question de la limite de ce qui est acceptable.

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C’est quoi la codépendance au travail? 

Les comportements de codépendance au travail peuvent prendre différentes formes: sympathie, voire empathie envers la personne dont on soupçonne un quelconque problème; adaptation de l’entourage aux dysfonctionnements progressifs; acceptation inconsciente de la situation; couverture, protection et enfin loi du silence.

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Quelles sont les erreurs à ne pas commettre quand on veut aborder le sujet de l’alcool au travail et quelles sont les pistes pour le faire? 

Afin de ne pas être confronté au déni de la personne concernée, il est recommandé de ne pas mentionner les indices physiques et tellement "évidents" d’un problème d’alcool: haleine alcoolisée, yeux rouges, odeur d’alcool, tremblements, etc. Pour aborder la situation plus efficacement, il est important de se centrer sur les indices factuels observés sur une certaine durée: manquements et changements dans les prestations et tâches professionnelles.

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Quels sont les changements constatés au travail sur lesquels on peut s’appuyer? 

Les indices et les signes de dysfonctionnement peuvent être de plusieurs ordres. On peut noter ceux liés à l’absentéisme, à la qualité et à la performance du travail, aux changements de comportement et enfin ceux liés à l’apparence extérieure.

Mais attention! Même si certains de ces indices peuvent avoir un lien direct avec un problème d’alcool, ils peuvent aussi être un signe de mal-être, de maladie, de problèmes familiaux ou psychologiques.
Néanmoins, s’ils sont observés sur un certain laps de temps, ils marquent de manière évidente un problème professionnel.

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